le mot de la vie
Mots-clé : Poilu, par delà le gouffre du temps
Espérons, espérons, c’est le mot de la vie.
Le mot de la douleur et celui de l’amour.
Le mot que crit tout hymne et toute poésie.
Mais qu’on ne criera plus un jour.
Espérons, espérons, c’est le mot qui console.
Espérons car l’espoir n’est pas fait pour tromper.
Le bonheur, s’il n’est pas une vaine parole
toujours ne peut nous échapper.
Ce beau texte, un mois avant Nowelle1917, me semble, au vu de la signature A.Z., pouvoir être attribué à la tante Zoé, « un sacré numéro » au dire de la famille, je ne vois qu’elle capable d’écrire de la poésie, avec une faute de conjugaison et munie d’une initiale Z. Je n’ai jamais compris de qui elle était la tante, j’ai du la croiser tout petit.
Marius était toujours interné de guerre à Morgins en Suisse ce 24 novembre 17
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la facherie
Mots-clé : filleule et parrain
Si par définition, mon père étant pupille de la Nation, je n’ai jamais connu mon grand père Marius, il me souvient, qu’étant petit j’ai rencontré sa filleule, Marie-Thérèse je crois, mais je suis incapable de dire quand, ni où, ni à quoi elle ressemblait. Je confond peut-être avec sa soeur, Lucienne. Purée c’est compliqué une famille.
Pourquoi Marie-Thérèse était elle fâchée contre son parrain ?
Je découvre aussi que mon interné de grand père, Marius, prisonnier de guerre en Suisse, avait le droit de recevoir du courrier personnel familial, autre que le seul que je connaissais jusque là, les cartes postales d’échanges philatéliques. Il apprend, en ce mois d’octobre 1916, que son père était bien malade. Je ne sais s’il a pu le revoir quatre ans après, à son retour de captivité.
Je répondrai à tous les comm’s en retard mercredi.
Aujourd’hui j’ai du me forcer pour faire quelque chose que je n’avais pas le courage de faire. Me regarder en face, face à mes 8 ans et les montrer à une jeune amie. ô vieillesse ennemie… çà plus la pluie interminable, il m’arrive de me sentir fatigué.
Une mésange alpestre sous une des boules posées par Tine
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une amie de la France
Mots-clé : Poilu, par delà le gouffre du temps
Encore un changement de lieu de détention et de statut : Poilu ? Prisonnier de guerre ? interné ? Il semble en Suisse à je ne sais où dans le Valais, après Morgins, Berne, Fribourg…
Azenstrasse ???? près du Mont Bristenstock ????
J’essaye de remonter le puzzle… 15 mai 1917 cette fois-ci.
Lenteur d’acheminement du courrier, de bureau de poste en bureau de poste. et toujours ce laconisme imposé par la censure militaire de l’époque.
La carte, photo noir et blanc plus ancienne, est colorisée imprimée.
Impossible de savoir ne serait-ce que le prénom de cette « amie ». Peut-être en comparant l’écriture avec les autres cartes que je possède ???
Pauvre grand-père que mon père n’a même pas connu. Le portrait que j’ai vu dans la chambre chez ma marraine et grand-mère me faisait un peu peur avec sa moustache noire et son regard perçant. On dit que j’ai le regard qui foudroie. Serait-ce le même regard ?
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les fiancées de Fribourg
Mots-clé : par dessus le gouffre du temps
Eh ben, une deuxième fiancée à Fribourg, chômait pas grand-père, la tradition familiale semblait reposer sur un embryon de vérité.
Maintenant, il y avait aussi à cette époque une politique d’encouragement pour les jeunes filles à être « une fiancée » de nos prisonniers de guerre ou « une marraine » pour nos poilus. C’est donc peut-être plus light que le texte ne le laisse penser
à suivre
Photos de l’été (à la demande de certaines) :
…par tout temps, la drague sort et entretient le chenal
… et le spot de kite-surf est tout aussi renommé par coup de vent sur la digue Nord que celui des surfeurs situé à un demi-mille de là(hors photo à droite) face au cap de la Hève
… ce plaisancier tire des bords pour se sortir du chenal par « mer belle »
… Tandis que ce pétrolier est serré de près par deux abeilles (noires) et un lamaneur (bleu) en arrivant près du sémaphore et des anciennes cloches de brume, pour pénétrer dans l’avant port (bon, celle là est floue, mais j’ai pas mieux)
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« ne l’oublie pas »
Mots-clé : l’aimé
Fribourg, 1915….
C’est le verso de la carte précédente avec les pensées et l’hirondelle
En fait comme elle l’a pas attendu 5 ans, il a au retour, rencontré Marie (ma grand mère et ma marraine à moi), je sais pas trop quand ni comment et cela a donné le frère de mon paternel.
Prisonnier de guerre puis interné, cinq ans, duuur.
Alors il s’occupait à peindre des cartes postales qu’il faisait vendre (par paquet de 100) par ses correspondants aux quatre coins du monde, pour pouvoir payer nourriture et hébergement. Il vendait aussi les timbres que lui envoyaient parfois les gens en échange de ses cartes.
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et toujours, bien sûr,
un nouveau lien vers une lectrice de Morpheen, Anne