AUBEJAR A SANT’ OUNOURAT
Mots-clé : touché coulé
55 ans de loyaux services à la pêche, la pêche au calmar, de nuit, comme le disait Mistral. Aubejar… Mais même à Saint Honorat, le Lac de Nice peut se montrer dangereux, ses fleuves côtiers aussi…
Mon pointu n’avait qu’un mat, pas aussi avancé sur la proue et pas de bout dehors. N’avait… (CPA en vente sur Ebay, îles de Lérins, Saint Honorat)Je ne sais pas ce que signifie le pavillon rayé porté sur la livarde, peut-être qu’il était en train de »caler un filet », et c’était un pavillon réglementaire (d’habitude un navire en pêche de moins de 20 mètres montre un panier accroché au mat, de jour) ou bien le pavillon de la prudhommie de Cannes ?
Pas simple de retrouver mon fleuve côtier, la Siagne, dans ce bordel ! M’étonne plus que mon pointu ait coulé !
Page précédente avec le concours de Sopalin
le club des cinq enquête
Mots-clé : Enid Blyton, Famous Five
C’est Twixgobert qui s’est aperçu le premier qu’il y avait un mystère chez Damart : Personne n’admettait mettre les pieds dans cette boutique, mais en fait toutes avaient de bonnes raisons de s’y trouver : les fameuses chaussettes doudou…
Alors Tine, Marie, Anne, Hélène et Tchaoulette et Vallou et Twixgobert sont parties mener l’enquête…
Les nouvelles couvertures ne valent pas les anciennes, mais après tout faut penser aux jeunes aussi
Page précédente où Tine retrouve ses chaussettes doudou pour monter à la grange
Haka grange ?!
Mots-clé : C’est grave Docteur ?
C’est vrai que je la trouve très fatiguée… Trop pour aller à l’école ! Mais c’est moi qui vais avoir besoin de cette semaine de repos là…
Déjeuner à la grange : tomates-feta, omelettes aux herbes de la grange et salade de la grange, ce samedi midi. Pain de mariuss
OUPS ! je repasserai voler des croquettes tout à l’heure….
Encore une et une petite pour la route…
Que voilà un petit loir très culotté bien surpris, oups !
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Page précédente avec, déjà, la Nouvelle-Zélande
Tine a retrouvé sa chatte 2
Mots-clé : incontinence pour le caca ça se dit comment ? Fragonard ?
Vous vous souvenez que certaines zamies ont cru que j’étais jaloux de Bastet, notre chatte revenue après dix jours de fugue à la grange… Laquelle chatte n’est plus très en forme avec l’âge…
Toujours les ciels bleus de vacances
Un ciel atlantique typique. C’était début août à quelques kilomètres de ma ferme saintongeaise, je roulais j’ai photographié en roulant (donc premier plan flou) revenant d’une fête des vieux métiers où j’ai appris à marteler une faux pour refaire son tranchant.
Page précédente avec la danse de la guérison
la danse de guérison Algommequine
Mots-clé : grande magie et croyance bestiale
Je suis meschant, je suis meschant, je d’ordinaire meschant.
Ainsi soit qu’il aye pitié de moy afin qu’il aye pitié de moy !
Si avec cette danse indienne de guérison des Algonquins, le cochon d’Inde de Cocci ne guérit pas un peu…
Je me demande comment vous avez fait pour deviner que je viens de recevoir mon livre sur le Brief discours des choses les plus remarquables que le sieur Champlain a reconneues aux Indes Occidentales, au voiage qu’il en a faict en icelles en l’année 1599 et en Nouvelle France occidentale dite Canada & toutes les Descouvertes qu’il a faites en ce pays depuis l’an 1603 jusques en l’an 1629et voila tout ce que j’ay peu apprendre de leur croyance bestiale et les filles ne sont point honteuses de monstrer leur corps à ssavoir depuis la ceinture en haut, & depuis la moitié des cuisses en bas ayans toujours le reste couvert.pour danses et visions diaboliques
320000
La danse de guérison des Algonquins (1616) dans les gravures tirées des livres de Champlain édités en 1619
Page précédente avec le cochon d’Inde très malade
le biberon de berger 2
Mots-clé : quand elle a une idée en tête elle l’a pas au pied
Vous vous souvenez de cette histoire où Mariuss avait montré à Biberonnette (la poupée délurée de Marie) et Pampérine (la baby-succube née sous X de Zouzou) alors en stage dans les alpages chez les marmottes, un superbe biberon de berger en vente sur ebay (mais à un prix prohibitif), eh bien la semaine dernière la moman de Mariuss en a sorti un de derrière les fagots (en fait dans sa cave) un vieux mais sans la paille.
Et bien il semble que Bib’ et Mariuss aient fait un deal.
Le biberon de berger familial (hauteur 25 cm)
Les vacances avec du ciel bleu (pour certaines zamies comme Tân, qui en réclament)
En parlant de berger, voilà déjà son troupeau au col de la Couillole, le 9 juillet sous le bleu azur.
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Page précédente avec Bib’ qui tresse la paille de seigle pour son biberon de berger
les retours de vacances 4
Mots-clé : Dessus puis dessous puis dessous puis dessus
La moindre nouveauté lors de la rentrée prend tout de suite des proportions incroyables, on n’a plus l’habitude… Tiens ce matin, je trouve Biberonnette en train de bricoler avec de la paille de seigle. Aussitôt je m’interroge, normal non, une maman s’inquiè… Heu, c’est pas une activité fréquente chez une poupée que de tresser, non. Vous trouvez pas ????
Les vacances avec du ciel bleu (pour certaines zamies comme Tân, qui en réclament)
Saint-Etienne de Tinée le jour de la fête de la montée en transhumance fin juin Y aura d’autres photos de la fête mais sans le fond de ciel bleu. Toits en bardeaux de mélèze et clocher lombard sur fond de Mercantour
Deux ânes, une bergère et un berger, pour une fois non déguisés, qui arrivent sous le bandeau jaune devant l’école orange qui manifeste contre la fermeture de la classe unique, mort du village, vont rejoindre le microtroupeau de 500 brebis préparé pour les touristes, et qui pour cette attente n’a rien mangé depuis la veille.
La pitchoun bergère déguisée et l’âne bâté sont là pour les touristes. L’âne ne sert plus à transporter le merdier des bergers, celui-ci suit en 4×4 ou en quad, mais il refait (l’âne) une apparition dans les troupeaux en estive sur l’alpage car il donne bien l’alerte face aux loups et défend le troupeau efficacement par ses ruades complétant bien le rôle des patous, chiens de protection
Apeurées car les touristes laissent un passage trop étroit incitant à faire demi-tour, fraichement tondues et marquées à la peinture au sigle du propriétaire (le troupeau d’estive est la réunion de plusieurs troupeaux différents), avec les deux étiquettes sur les oreilles, les brebis font un passage « pour de rire » avant de remonter dans le camion qui va vraiment les conduire près de leur alpage.
Le public c’est surtout des « djeuns » qu’ont connu ça dans le temps sans tout le tralala de bergères de pacotille, ou quelques touristes qui savent pas reconnaitre un âne d’un « mouton » et confondent chiens et chèvres
Alors ? Z’avez des choses à proposer pour le « jeu des différences » page précédente ?
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Page précédente avec les confidences de Tine et un jeu des différences
le petit ramoneur
Mots-clé : chauffage au bois = écologie et propreté
Des fois je me sens plus savoyard que montagnard, comme du temps où on envoyait ramoner les zenfants de cette belle province dans les cheminées. Je vous raconte pas pour faire partir la suie après à l’eau froide….
L’était un ramoneur, un petit savoyard
Pas plus haut que trois pommes et déjà débrouillard
De ses belles boucles brunes, sous un bonnet enfouies
Emergeait une frimousse,toute maculée de suie
Son visage d’ange noir, était illuminé
Par de beaux yeux saphir, de très longs cils ourlés
Qui octroyaient déjà du haut de ses dix ans
La sagesse d’un homme, à ce tout jeune enfant
Il était «Le» garçon, aîné de cinq p’tites filles
Le ménage était pauvre, pour faire vivre sa famille
Le père courait les routes, il était colporteur
Sillonner les chemins, était un dur labeur
Mais rentrait au logis après des jours d’errance
Sans pouvoir assurer à tous, leur subsistance
Ils étaient malheureux, cela était notoire
Et huit bouches à nourrir, c’était plus qu’illusoire
Tout fut envisagé, pour chercher solution
Une seule fut trouvée : S’affranchir du garçon !
Ce fut lui, le p’tit gars, agile farfadet
Qui irait ramoner des conduits d’cheminées
Enrôlé dans un groupe,que l’on nommait «Farias»
Il quitta sa famille le jour de la Saint- Gras
Il cheminait à pied allant de ville en ville
Le travail était rude et le Maître était vil
Après qu’il eut fini d’harassantes journées
Il lui arriva souvent, de devoir mendier
L’argent mis en commun assurant la survie
Accordait cependant que pain noir et bouillie
Il travailla neuf mois, sans trêve ni repos
Quelque puisse être le temps, qu’il soit mauvais ou beau
Quatorze heures par jour, au rythme démentiel
Et ne put regagner le foyer paternel
Qu’à la fonte des neiges, quand revint le printemps
Afin que de pouvoir aller aider aux champs
Et le Maître, aux parents, pour prix de ses travaux
Remit pour tout salaire : Le prix d’un jeune veau !
Page précédente où tout le monde est très sage sous les toits de Paris
le feu de la Saint Jean
Mots-clé : hommage
Pour de vrai j’ai pas sauté, personne n’a sauté, feu trop large… Mais d’où on était on pouvait voir trois feux de la Saint Jean (à venir sur une prochaine vidéo Youtube)
Mes youtube filmés par moi : Dans le fief d’Hannibal Grimaldi
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Page précédente avec le conflit générationnel
le débat en zone sensible
Mots-clé : c’est pas gagné, question socialement vive, Maupassant, incompréhension totale de part et d’autre
En Travaux Personnels Encadrés les élèves doivent croiser à deux ou trois une réflexion à propos d’une oeuvre littéraire et d’un thème historique.
Aujourd’hui étude de Maupassant :
Il passait par souffles brusques plus desséchants et plus mortels que le vent de feu du désert. Ulrich, de nouveau, cria: « Gaspard! – Gaspard! – Gaspard! » ( L’auberge, extrait)
Je me demande si je suis fou. En me promenant, tantôt au grand soleil, le long de la rivière, des doutes me sont venus sur ma raison, non point des doutes vagues comme j’en avais jusqu’ici, mais des doutes précis, absolus. J’ai vu des fous ; j’en ai connu qui restaient intelligents, lucides, clairvoyants même sur toutes les choses de la vie, sauf sur un point. Ils parlaient de tout avec clarté, avec souplesse, avec profondeur, et soudain leur pensée, touchant l’écueil de leur folie s’y déchirait en pièces, s’éparpillait et sombrait dans cet océan effrayant et furieux, plein de vagues bondissantes, de brouillards, de bourrasques… (La Horla, extrait)
Un graff parisien envoyé par Tilili :
« Le Fou » signature non visible ou alors c’est le gros truc blanc et rouge à gauche
hihihi… c’est nous !
Mots-clé : quesse que ces zigotos viennent faire là ?
Un oiseau ? Un hamster ? Mais c’est quoi çà ????????
Mais mais qu’esse qu’ils font ? V’la qui ya un chat maintenant ? C’est quoi cette ménagerie ?
Ben, Nounours maintenant ! hoooo, cela me dit quelque chose tout ça……
C’est Paty ! Hou Hou Paty, tu es venue avec tous tes fripons ?
Suite
Page précédente avec l’orpaillage
case précédente de la ronde des bizoux avec Madame Lulu et son mari
madame et monsieur
Mots-clé : Pour le meilleur
Lulu ! Comme ti es belle dans ta robe de mariée !
fufufu ! j’ai amené mon bisou personnel =p
J’ai modifié en sur mesure notre zamie Fantinette qui veut blonde aux yeux verts (voir le lien-ci dessous)
Page précédente où Lily nous amène son coeur…
son coeur l’a porté ici
Mots-clé : amitié, don et gentillesse
Ooooh… c’est Fantinette ! hou hou, Lily c’est ici, on t’attend sous le gui ! Dis donc, t’en as une jolie robe brodée de fil d’or et d’argent. On va être hachement jalouses là…
Bon voilà, sur demande je fais du sur mesure : blonde aux yeux verts !
Un jeu pour mes zamies qui ne dorment pas après avoir pris beaucoup de Kawa…
Placez vous à une cinquantaine de centimètres de l’écran. Commencez par un coin et comptez le nombre de points noirs dans cette image. ‘tention, les noirs, pas les blancs ou les gris. Si vous y arrivez pas, recommencez…. Et vérifiez bien que les points comptés au début sont toujours noirs………
Page précédente avec notre zami le Loup
Vivre dangeureusement
Mots-clé : Attention Blog dangereux ! c’est Youyou qui le dit
Kikoo Francis ! On va toutes te donner des bizoux !
Nan nan, les filles, je venais juste voir un blog dangereux !
Page précédente avec la fête à mon grand
c’est du népotisme !
Mots-clés : passe-droit
C’est scandaleux, sous prétexte que c’est le fils à mariuss, il passe avant les zamies pour les bizoux ! A la queue comme tout le monde, si tu veux déposer un recours contre la manière dont tu es dessiné, tu prends la file derrière ! Non mais!
Euh, c’est juste que le dix c’est ma fête…
Oh ! Alors bonne fête ! Champomy !
Page précédente avec les 9 premiers jours du calendrier de l’Après
le calendrier de l’après
Mots-clé : c’est l’inverse du pareille au même
Vous connaissiez le calendrier de l’Avent avec des chocolats dedans ou une friandise jusqu’à Nowelle ? Ben, remplacez les chocolats par un bizou dans chaque case, et ça commence au 1° janvier, donc on est prêt pour les bizoux sous le gui. Cela dure 24 jours, c’est le calendrier de l’Apprêt . Merci Tine ! (c’est pour çà qu’il y avait des cases rouges sur le dessin)
grappillée chez un marchand de Cartes Postales Anciennes : 1936 : Nice son soleil (c’est le tampon) et puis une petite très courageuse, mais elle y arrivera car « Chi va piano, va sano » ! C’est le genre de document que j’adore, même si c’est pas très vieux ! Dommage qu’il y ait du monde dessus et que le dessinateur – Sky – soit apprécié, car les enchères vont monter, je l’aurai bien acquise. Bah tant pis…
Page précédente avec Vallou et Twix rhabillés, lol
on est en dictature
Mots-clé : et la liberté de la presse et des blogs d’information ? Sky
Une lectrice bloggeuse alsacienne me demande de corriger : Vallou et Twix ne seraient pas comme représentées précédemment. Trop campagne, pas rousse du tout, quand au chien, avec plein de zhabits très seyants… Alors j’obtempère mais je n’en pense pas moins, pffff….
Pages avec Twix réel vrai et Vallou réelle véridique
Suite
Page précédente avec Sophie ressemblante
tout le monde en veut
Mots-clé : et venant du sud, toute remplie de parfums floraux
Qui voilà, qui a réussi à avoir un train et que ce train a trouvé Paris ? C’est notre Sophie-astuces bien aimée ! Yeah !
Nowelle au bord du lac de Nice. J’avais oublié de vous la montrer.
On sent bien qu’on va tout se prendre dessus pour la sortie de la messe ce dimanche
Page précédente où Twix court partout
qui courent partout
Mots-clé : jouer dans la neige
Même Twix est pris par l’excitation de tous ces bizoux à venir (Twix c’est le doudou à Vallou)
Page précédente où Vallou nous rejoint
des bizoux tout roux
Mots-clé : ya foule sur ce champ de neige sous le gui
Voilà Vallou qui accourt aussi !
Page précédente où notre amie Douceur nous rejoignait
…ou même plusieurs
Mots-clé : Aucune zamie n’oubliera car toutes y on droit c’est vrai quoi !
Que de monde pour cette tradition… Et voici Sylvie et ses poésies. Bizou Douceur !
…reçoit un bizou
Mots-clé : moi j’aime bien les traditions
Comment Biberonnette qui était en stage dans les Alpages, est-elle revenue à Paris ?
Ben j’ai pris le train des pignes pour aller acheter des clopes, la Seuneuceufeu s’est gourée et m’a amenée en Bourgogne au lieu du bord du Lac de Nice, là j’ai fait du stop et c’est l’autre sportive, là, qui m’a pris. Mais, ventrecornichou, elle conduit vite avec ses pneus neige !
Page précédente où Biberonnette aime aussi la tradition
…sous le gui…
Mots-clé : ben, le premier… normalement on s’embrasse sous le gui, non ?!, désobéissance
Contrairement à ce que l’on croit, les jeunes sont assez pour la tradition, en particulier Biberonnette, la poupée délurée de Marie (Biberonnette cherche à embrasser tous les garçons…), soit disant en stage dans les alpages… Par contre, comment elle est arrivée là, c’est une autre histoire…
Page précédente où Tine et une zamie partaient cueillir le gui
le premier…
Mots-clé : Que faire le premier ?
Ben c’est une évidence, trouver une boule de gui pour faire des bizoux dessous, la question ne se pose même pas !
Avez-vous vu les zoulies photos de 2010 que je vous ai mis en ligne pour la nouvelle année ? (c’est à la page précédente)
Bonne Année toussa…
Mots-clé : voeux, petite souris
Suite
Page précédente le plus sage 4, avec l’histoire de la dent
Je vous offre ces photos 2010, en principe inédites sur le blog (même si parfois un air de déjà vu, car au sein d’une série j’ai pu publier à faible résolution une photo voisine). Si vous en chargez une, elle sera au format 1024×768, un quart plus grande que sur le blog. N’exigez pas la top-qualité technique, je suis pas photographe. Je vous en ai mis trente.
1 Voiles d’Antibes (Côte d’Azur)
2 Charpente mélèze au Pra (Mercantour)
3 Mimosa à Cap D’Ail (Côte d’Azur)
4 Mélézein au col de la Couillole (Mercantour)
5 Roubion vieux village (Mercantour)
6 Parc de Rouelles Montivilliers (Pays de Caux)
7 falaise aux hirondelles et faucon. Roubion (Mercantour)
8 gratte-cul et graminée steppique. Piste de Vignols (Mercantour)
9 grain au Havre (Pays de Caux)
10 Mont Brussière et Mounier (Mercantour)
11 Estuaire et plage de Ste-Adresse (Pays de Caux)
12 Loup au parc Alpha (Mercantour)
13 Bientôt Carnaval sur la Place Masséna. Nice (Côte d’Azur)
14 Jardin médiéval de Rouelles. Montivilliers (Pays de Caux)
16 Saxifrage à ma grange (Mercantour)
17 ancienne Ecole Normale d’Aix en Provence
18 terrier de marmotte dans l’alpage à Vignols (Mercantour)
19 Fontaine place des Quinconce à Bordeaux
20 Alpage à Vignols (Mercantour)
21 Vénus vue de ma ferme (Haute Saintonge)
22 Autre villa de pauvre en balcon sur la mer à Cap d’Ail (Côte d’Azur)
23 Apollon mâle sur fleur de sauge à ma grange. Roubion (Mercantour)
24 Baie des Anges le jour de Nowelle. Nice (Côte d’Azur)
25 héron et bétail dans le marais des bords de Gironde (Haute Saintonge)
26 villa de pauvre artiste hollywoodien sur le sentier des douaniers à Cap d’Ail (Côte d’Azur)
27 inondation par grande marée coefficient 111 à Port Maubert , marais des bords de Gironde (Haute Saintonge)
28 Fustet à Ilonse (Mercantour)
29 Mont d’Ars, le Démant et le Mounier (Mercantour)
30 LOL, ça y est, cela m’est reviendru, Bonne Année 2011, c’est 2011 que je cherchais. Voiles d’Antibes (Côte d’Azur)
le vieux mélèze
Mots clés : Conte traditionnel revu par mariuss
Lorsque j’observe les étoiles à l’œil nu, il m’arrive d’écouter ce qu’elles me racontent. Et voilà ce qu’elles m’ont chuchoté un soir. (Un peu comme l’histoire du pays sans étoile avec Giovanni le rémouleur…, âmes sensibles, s’abstenir)
J’avais atteint l’automne de ma vie, » le printemps de l’hiver » comme l’a dit un artiste. C’est-à-dire que j’étais plus trop bon à grand-chose, alors on me confiait, plus par compassion que par besoin, quelques brebis de plus de trois ans, incapables d’agneler, tout juste bonnes pour la réforme au moment de la foire aux tardons. Et encore, sur des alpages dont même les communes avaient un peu honte à les attribuer, mais fallait bien des sous. Sur un de ces alpages dédaignés, il y a quelques années, après avoir récolté des brins de génépi sur les roches moutonnées polies par les glaciers et burinées de signes cornus par les bergers de l’âge du bronze, comme souvent je me suis allongé sous le vieux mélèze, sur l’herbe douce et fine, un peu savonneuse. Les mésanges huppées twittaient dans les fines ramures au travers desquelles j’observais les nefs blanches qui gonflaient leurs voiles bien au dessus du couple d’aigles qui grimpait là-haut dans l’azur en tournoyant. L’air bruissait du cricri d’innombrables criquets et le bruit de faux des martinets géants m’effleurait parfois venant picorer le plancton aérien qui s’agitait autour de ce vieux mélèze.
Ce vieux mélèze, justement…
Le lac des grenouilles au sommet du Vallon de Fontanalba, dans la Vallée des Merveilles
En haut, là haut, tout là haut perdu au dessus du lac des grenouilles, il y a un grand mélèze tout seul. Oh, pas vraiment tout seul, car autour il y en a d’autres de ces mélèzes balafrés et noircis par la foudre, couchés par les huit mètres de neige l’hiver qui glissent sur la pente et, chaque printemps, ils essayent de repousser droits mais peine perdue, ils restent arrondis. Lui, c’est le plus vieux, il a connu Carlo-Emmanuelli et sa Route Royale en 1610. Un bel arbre, bien tordu, creux pour s’y cacher et guetter à l’espère les chachas qui passent fin octobre, mais dont on fait pas le tour du tronc à trois hommes. Un bel arbre sous lequel il fait bon se reposer à l’heure chaude où le raï se repose, ou bien ramasser les myrtilles autour.
Oui vraiment, un beau mélèze avec une ombre fine et apaisante.
Puis, je suis redescendu vers ma cabane d’alpage, dans le tintement des sonnailles, par cette vieille route militaire empierrée, couverte d’aiguilles rousses de l’année passée. À la nuit tombante, j’ai franchi le seuil, et là, tout seul dans ma petite pièce, je me suis retrouvé face au vieux miroir piqué encadré de cytise sculpté au couteau et j’ai vu… Pas mon visage fatigué, non, ma solitude, comme ce grand mélèze, perdu là-haut dans l’alpage, regardant ce mont qui fait peur aux gens de la vallée.
Alors, comme parfois, j’ai soulevé le couvercle de cette boîte à musique trouvée dans la cabane, probablement oubliée là par un précédent berger du pays des hommes libres, puisque sculptée d’une rosace au couteau, et que j’avais patiemment réparée lors des longues soirées de juin, assis sur le banc au pas de la porte. Un banc, c’est un bien grand mot, un morceau de poutre de cœur de mèle coupé il y a plus de 200 ans et qui a vu l’astre du jour et la neige le bruler à plus de 2200 mètres d’altitude. Devenu tout argenté, veiné et tordu comme le dos de mes mains, il est un peu bancal sur ses deux roches oranges, mais il prend la chaleur du soleil 16 h par jour en juin et vous la restitue ensuite quand vous refaites le tranchant d’un outil, réparez une chaise paillée ou remettez en état une boite à musique.
Ce soir là, j’ai tourné la manivelle et regardé comme souvent danser la petite poupée, une petite fille maladroitement taillée dans un éclat de pin cembro, qu’il y en a pas beaucoup par ici du cembro, haute comme une demi pomme de mélèze, coiffée de quelques brins de laine brunes pour lui faire la chevelure et de deux grains de galène pour les yeux, trois brins de seigle tressés pour une capeline, on dirait ces petites poupées en chiffon de maintenant mais en miniature.
Et je me suis mis à pleurer !
Quand la musique s’est terminée, comme chaque fois, elle s’est arrêtée de danser. C’était presque devenu un rite : avant d’ôter le verre et d’allumer la mèche, quand le dernier éclat rouille disparaissait là bas au sommet de l’Agnellino, j’ouvrais le couvercle avec sa rosace et les initiales de ce berger inconnu, je remontais la manivelle…
Ce soir là, je la fixais du regard, plus que d’habitude, intensément, et la pitchoune a tourné sa tête inexpressive mais poignante vers moi, et bien que dépourvue de bouche m’a dit : » Pleurez plus vieil homme, vous m’avez regardé tourner bien des fois ! Alors j’ai pensé que je pourrais vous parler à ce moment ! «
Je n’ai pu que bredouiller : » Tu parles pitchoune ! Tu parles ? Ou je rêve ? Tu peux pas savoir comme je suis content de t’entendre parler ! Mais dis-moi pitchounette, ça fait longtemps que tu parles ? «
Et un dialogue bien improbable s’est noué :
» En principe j’ai pas le droit de parler car je ne suis qu’une poupée. Mais je suis tant seule dans cette boîte et comme vous êtes mon seul ami, j’ai osé croire que ça vous ferait plaisir d’entendre autre chose que les sonnailles de vos brebis »
- Plaisir ? Es même oun vrai bonheur ! Mais dis-moi pitchoune, en échange, je peux t’agréer en quelque chose ? «
» Oh ! Oui, j’ai toujours rêvé de danser la farandole, mais pas dans une petite boîte, non, dehors sous le soleil en plein air et autour d’un grand arbre parmi les oiseaux et les papillons «
- Mais t’as pas peur de te perdre, tu es si petite ? «
» Si un jour je devais me perdre je ferais tout pour vous retrouver parce que vous avez été le seul à penser que je n’étais pas une chose, pas un objet mécanique mais que j’étais vivante ! Alors vous m’emmènerez dehors ? «
- Promis pitchounette, demain je t’emmènerai. «
La vieille route militaire pavée de la Valmasque à Fontanalba, dans la Vallée des Merveilles, au milieu des mélèzes
Tôt le matin, mes pas nous ont porté vers le vieux mélèze, par la vieille route militaire calladée. Une fois dessous, j’ai délicatement déposé la petite boîte et quand je l’ai ouverte, la ritournelle s’est mélangée aux chants de centaines de mésanges, aux cri-cri de tous les criquets, aux zonzons des bourdons velus et tout le petit peuple de papillons de l’alpage est accouru !
La poupée sortit de la boîte et entama une farandole autour du vieux mélèze, donnant la main aux mésanges entourées de papillons. Elle tournait encore et encore quand toutes les lucioles de l’alpage étaient venues lui tresser un diadème d’or en guise de ruban autour de son chapeau et que la lune souriante se joignit aux étoiles.
Mais moi, fatigué d’émotion, je me suis endormi.
Quand la rosée m’a réveillé, dans la fraîcheur du point du jour, avant que le soleil ne sorte de derrière la Bouscaye, j’étais seul, enroulé dans mon gros manteau de laine, la pitchoune, sa boite à musique, tout le petit peuple ailé avait disparu.
Alors j’ai tourné, j’ai cherché autour du vieux mélèze. J’ai appelé très fort, j’ai même crié :
» Reviens pitchoune, reviens, tu avais dit que tu voulais discuter, alors reviens ! Pourquoi tu es partie ? On a pas pu te voler je suis tout seul ici ! «
Quand, n’ayant plus de voix, j’ai constaté que même l’écho ne me répondait plus, j’ai repris le chemin de la cabane, avec une grosse boule dans la gorge, pas moyen de respirer et les yeux mouillés que j’y voyais plus rien.
J’y suis retourné au vieux mélèze, d’abord tous les jours, puis souvent, puis épisodiquement, un été même, chaque jour et même en raquettes l’hiver, mais il n’y avait ni la pitchounette et même plus de papillons ni de mésanges.
D’ailleurs depuis que les mésanges sont parties, les criquets ont disparu, il n’y a plus de lucioles non plus et le vieux mélèze a pleuré ses aiguilles en plein été et même il n’a plus reverdi depuis trois ans ;
Alors un soir, je me suis regardé dans le miroir et je me suis dit : » Demain tu monteras vers le vieux mélèze, tu prendras la corde de chanvre avec toi, et comme ça tu disparaîtras du monde comme a disparu la petite fille qui voulait danser ! «
Le temps de gouverner le troupeau pour le confier au Firmin du gias de Peirefique, un autre alpage perdu, et en fin d’après-midi, je montais, épuisé, peinant à mettre un gros soulier devant l’autre, vers le vieux mélèze, bien décidé à faire ce que j’avais pensé la veille, encore que j’ai oublié la corde. Soudain je crus entendre une musique lointaine et le chant des mésanges ! Mon vieux cœur fatigué s’est mis à battre plus vite et c’est presque en courant que j’atteignis le vieux mélèze. Assise parmi les plants de myrtille rouges, au pied du tronc tordu, une véritable pitchounette sous son chapeau de paille avec, à mes yeux, le même visage que la poupée, m’attendait. Incapable de parler, j’ai réussi à souffler :
» C’est toi pitchoune ? «
Sans un mot, sa main me tendit une petite boîte sculptée ancienne. D’un doigt tremblant j’ai soulevé le couvercle et, bien sûr, la boîte était vide ! Mais la musique s’est remise à jouer, la petite fille à danser et moi cette fois j’ai gardé les yeux bien ouverts pour ne pas la perdre !
Beaucoup plus tard, alors que les étoiles brillaient plus que d’habitude, quand je suis passé face au miroir, elle était là derrière moi, et encore derrière, loin en dessous, sous les nuages, il y avait toute la montagne qui souriait dans la nuit !
Adapté, transposé et modifié par mariuss à partir d’un conte provençal que René Vars est venu conter aux élèves de Villeneuve-Loubet, en 2000
Page précédente avec le plus sage 2
le plus sage 2
Mots-clé : exemplaire… de modestie
C’est fou ce que les gens qui construisaient des cheminées auparavant prévoyaient petit…
Vous connaissiez mes tisapins roses dans mes alpages, et bien voici l’olivier de Nowelle à Nice, photographié cet aprème sous des trombes d’eau
Suite (Conte du vieux mélèze)
Suite du gag le plus sage
Page précédente qui parle du plus sage pour la première fois
la déco de Nowelle : les santons de la crèche
Mots-clé : Le ravi
Lou Ravi : C’est un santon touchant, toujours émerveillé, qui prête un peu à rire avec ses bras levés et son air ahuri. Ce n’est pas le “fada” mais le pauvre innocent, l’idiot du village… il est en extase, transporté par un bonheur simple, n’a rien à offrir, mais, touché par la grâce de l’événement, se réjouit de la naissance du Christ.
Boufaréo - Les miracles de cette nuit, je ne peux pas vous les raconter tous, parce qu’il y en a trop. Tous les habitants de Bethléem s’étaient rassemblés sur la place. Ils avaient mis leurs habits du dimanche, ils avaient des cadeaux pleins les charretons, et ils brandissaient des chandelles. Il n’y en avait qu’un qui dormait : c’était le Ravi. C’était pas parce qu’il avait le sommeil profond, mais que ce soit le jour ou la nuit, il était jamais complètement réveillé. Le jour, il restait à sa fenêtre, les bras en l’air, en regardant les gens, le ciel, les bêtes, les fleurs, et en disant:
Le Ravi - Que le monde est joli ! C’est pas possible qu’il soit aussi joli !
Boufaréo - Les bras toujours levés et le bonnet de nuit sur la tête, il est venu se mêler à la foule…
… Mais voilà les gens qui arrivent en dansant la farandole. Et le Ravi marchait le premier en tenant l’aveugle par la main.
Le Ravi - Eh, j’en ai vu des jolis petits nistons, mais des jolis petits nistons comme ce joli petit niston là, je ne croyais pas que ça pouvait exister !!
Boufaréo - …. Et le Ravi levait les bras en l’air en disant:
Le Ravi - Mon Dieu. Comme c’est beau un homme qui était malheureux, et qui devient heureux. Comme c’est beau, merci mon Dieu.
Pistachié - Oh, écoute le Ravi, tu commences à nous agacer, eh!
Le Ravi - Et si je t’agace, je te demande pardon.
Pistachié - Et tu parles, et tu parles, et tu n’as jamais rien fait de ta vie!
Le Ravi - J’ai regardé les autres, et je les ai encouragé. Je leur ai dit qu’ils étaient beaux et qu’ils faisaient de belles choses.
Pistachié - Et tu t’es guère fatigué !
La poissonnière - Et tu n’as même pas apporté de cadeau!
Marie - Ne les écoute pas Ravi. Tu as été mis sur la Terre pour t’émerveiller. Tu as rempli ta mission. Et tu auras ta récompense. Le monde sera merveilleux tant qu’il y aura des gens comme toi, capables de s’émerveiller.
Boufaréo – … C’était la première fois que Roustide faisait un cadeau à quelqu’un. Les gens n’en revenaient pas. Le Ravi était encore plus ravi que d’habitude.
Le Ravi - Oh Roustide, que c’est beau ce que tu viens de faire. J’en ai vue des belles choses dans ma vie. Mais jamais d’aussi belle que cette belle chose là. Extrait de la Pastorale des Santons de Provence d’Antoine Maurel
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sages comme des images
Mots-clé : la liste, les joujoux
Je sais pas comment elle fait… Elle est très forte !
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